Etat, Capital, même combat.

2022 10 14 Finances 1

Etat, Capital, même combat.

Les discours peuvent tromper, mais de moins en moins, ceux que certains médias bienpensants appellent le grand public.  Nous avons tous entendu cette expression « Aux yeux du grand public ». Les faits, eux, sont moins dociles et s’imposent dans toute leur froideur, dans toute leur logique.

La collusion entre l’Etat et le Grand Capital saute aux yeux en ce moment. Dans la lutte contre les syndicats qu’un milliardaire mène contre les salariés, le gouvernement vole à son secours en réquisitionnant des personnels pour faire livrer des carburants. Et « en même temps » ce même gouvernement sous la pression d’un Président aux abois s’apprête à recourir au 49,3 pour éviter toute discussion au parlement. On voit se déployer une dictature qui ne dit pas son nom. Création d’Etats généraux, de Comités tous azimuts pour court-circuiter les élus de la Nation. Les participants à ces commissions Théodule pour reprendre l’expression d’un général à la retraite fondateur de cette V° République monarchique, ne sont responsables devant personne. de plus leurs débats et conclusions n’engagent en rien le commanditaire de ces parodies de consultations.

Il parait qu’au sein même de l’exécutif des dissensions se font entendre. Fin de règne ? Placement pour la prochaine compétition soit présidentielle soit législative en cas de dissolution ? Mais même cette éventualité semble s’éloigner tant le risque d’une nouvelle débâcle se fait jour. Comme aurait dit le général cité plus haut « C’est la chienlit ! ».

Chichement élu, disposant d’une majorité relative qui l’oblige à composer avec de forces de droite et d’extrême droite cet ardent défenseur, quoi qui l’en coûte, du monde de la finance dont il est l’enfant gâté peut-il prendre le risque de ’mécontenter ceux qui l’ont porté au pouvoir ? Il doit contre toute revendication faire front pour renvoyer l’ascenseur. Il apparait clairement comme le représentant du Capital. Si ses milliardaires ne le trouvent pas suffisamment efficace à défendre leurs intérêts, ils n’hésiteront pas, le moment venu, à le débarquer aux risques d’une crise sociale gravissime !

 

 

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